Habiter-PIPS EA 4287 Univ. Picardie J. Verne Unité      de  Nantes    

- Arts, cultures, sociétés Projet pour un axe de recherche à Habiter-Pips, porté par J Deniot, professeur des Universités (proposé après amendement par le séminaire programmatique de Pierrefonds janvier 2010, approuvé par deux AG, sera en janvier proposé à l'AERES par les 14 signataires.

- Bilan de l'Axe III, Sociabilités et légitimations. Approches sociologiques à l'attention de l'AERES - Responsable J Réault.

 -Chronique ordinaire de post-Université 18 septembre 2010

Ce bilan et cette projection vivante dans le passé présent d'un avenir ont été  totalement occultés voire falsifiés par le mode de présentation du "bilan de l'équipe" qui serait présenté à l'AERES en en janvier 2011 et son histoire réécrite pour faire disparaître de la photo des trois années précédentes, les amiénois, Geneviève Hoffmann, professeur des Universités,  Yves Gérin, docteur d'Etat en psychologie, Ahmed Moro, docteur en sociologie* et minorer la légitimité des publications et communications, voire en supprimer, pour tous les autres membres et ainsi légitimer l'anéantissement dans le quadriennat 2012-2016 de l'évident collectif organique  qui avait apporté au laborieux décollage de ce nouveau laboratoire un dynamisme décisif. L'engagement collectif signifié et si finement tissé par de multiples coopérations est pourtant manifeste dans le projet fourni ci-dessous comme dans la multitude des publications des activités publiques et de leurs traces universalisées sur le web y compris ce site. L'auteur de ces lignes ne voit rien de plus adéquat à cette situation que celle d'une tentative d' ethnocide intellectuel. Qui plus est, le  texte de ce projet, épuré de tout nom propre, auteurs compris, est inséré quasi exhaustivement et sans phrase dans le projet avancé comme à l'actif de ceux qui le portent en acceptant d'être éradicateurs de 14 chercheurs scientifiquement associés et souvent sur le temps long. Cela se passerait au  nom d'un laboratoire de "publiants" reconfiguré ad hoc pour l'évaluation AERES, sans le moindre souci ni de l'histoire réelle du laboratoire ni des apports d'invention scientifique effectifs, et au nom d'un supposé, et en tout cas invoqué, principe qui serait celui de l'UPJV: l'argent d'Amiens aux seuls amiénois ; ce serait un bel exemple de xénophobie autonome et décentralisée, si cette position se trouvait avérée et maintenue. Il fallait en tout cas que les amiénois soient néantisés jusque dans leur passé proche, pour que ce beau principe s'applique aux non amiénois de l'axe. Comment pourraient-ils prétendre à perdurer en étant totalement dépourvus de ressources. CQFD C'est fait sous réserve qu'un réel ne ressurgisse pour faire évanouir ce virtuel si exemplaire de ceux qui s'identifient si naturellement à la brutalité des sociétés de la mondialisation comme les instigateurs de cette opération amiénoise et autre "savant" patenté de la mondialisation,  l'avaient déjà  montré au CNU de sociologie l'hiver 2009-2010 (Voir l'article Appel à signature).  A cette injonction d'un haut degré de civilisation s'est ajoutée une pure manipulation mensongère; une soi-disant impossibilité des retraités à participer à un projet. Au total l'axe était vidé de deux de ses principaux piliers Arno Munster spécialiste internationalement connu de l'école de Francfort, et Jacky Réault créateur incontesté de cet axe après les deux décès dont celui de la fondatrice du laboratoire Dominique Cochart-Coste qui avait invité J Deniot et J Réault à participer à la fondation du laboratoire habilité. Poisson d'avril une fois ces deux personnes neutralisées, les autres retraités du labos J W Wallet ex président de l'UPJV qui avait participé à  l'accueil des nantais et C. Carpentier, bons amiénois, sont réintégrés dans le projet quadriennal 2012 2016, dont-ils avaient été méchamment exclus lors du séminaire de toutes les impostures, en janvier à Pierrefonds (photo sur l'index) pour prix sans doute de leur silence dans cette épuration  à l'allure d'ethnocide et^pour faire bonne mesure,  âgiste et xénophobe. 

Quant au silence de notre  collectif résistant en "freeland"  -comme aiment à dire les rééducateurs mondialisés qui ne se reconnaissent déjà entre eux que par la soumission au globish, il supposerait la fin de notre vouloir-vivre, ce suprême espoir des tenants d institutions mortifères s'ils oublient que nos deux derniers Etés, nos colloques annuels ont été consacrés, le premier à Eros, le second au sujet... Mais comme nous l'avions écrit et scandaleusement publié lors d'une aventure similaire en 2003, et face aux mêmes adversaires :

 "Il n'est pas en votre pouvoir de nous dissoudre."  

Jacky Réault  18 septembre 2010 toujours responsable d'axe mais n'ayant toujours pas reçu personnellement le texte de ce bilan adressé le 15 septembre 2010 aux membres de ce qui serait le futur conseil d'équipe.)

Toujours responsable d'axe mais n'ayant toujours pas reçu personnellement le texte de ce bilan adressé le 15 septembre 2010 aux membres de ce qui serait le futur conseil d'équipe pour une évaluation AERES le 14 février 2011.)

Déclaration sur le programme du Colloque Habiter :

Je n'ai pas donné la moindre caution, depuis la sélection unilatérale des intervenants à l'organisation du colloque Habiter du Laboratoire Habiter-PIPS , qui évinça a priori le docteur en  sociologie de notre axe dont les travaux sur l'habiter, font le plus autorité,  et qui fut faite sans nous et sur ce point en annulant le vote de J. Deniot, en juillet 2010. Ce laboratoire venait d'effacer sans phrase son seul axe sociologique existant depuis 2008, présentant de ce point de vue à l'AERES un bilan fallacieux,  et rayé jusqu'au nom des chercheurs  amiénois qui l'avaient nourri. Unilatéralement inscrit (comme d'ailleurs J. Deniot) au programme avancé de ce colloque, il serait à la fois impossible au regard d'une parole authentique requise et d'une éthique refusant le spectacle d'un scandale, comme il serait  indécent face aux chercheurs expulsés qui avaient mis leur confiance en moi, que je participe aux travaux des 12-14 janvier à Amiens. Cette programmation est donc abusive. Je revendique de représenter jusqu'à la fin du quadriennat en décembre 2011 les intérêts de tous les chercheurs, - de celle dont l'éminente notoriété est purement et simplement annexé à l'axe du directeur avec le  programme collectif des quinze dont les noms (texte ci-dessous) furent froidement caviardés, - des relégués abusifs déclarés sous-publiant dans le sous-statut d'associés et des vulgairement exclus y compris rétroactivement (rapport présenté à l'AERES), dans toute la panoplie des discriminations. Jacky Réault, co-fondateur d'HP, responsable de l'axe III (2008-2011)

* Deux sur trois sont toujours sur la liste officielle de Habiter-Pips tant sur le site de l'UPJV, que sur celui d'Habiter-Pips lui-même (18 septembre 2010). En un mot, sur de lui et des solidarités silencieuses, le mensonge ose s'afficher. Que serait une "évaluation" de ce laboratoire village-Potemkine ?

Arts, cultures, sociétés[1]

Quadriennat 2012- 2015- projet et programme de l’axe avancé par Joëlle Deniot, Janvier 2010, 18 juillet 2010

L’art dont l’étymologie établit qu’il condense les dimensions techniques, procédurales, esthétiques, rituelles des sociétés, se trouve au cœur de tout questionnement sur le rapport de représentation, de transformation, d’identification des hommes au monde. Des stylisations ordinaires auxquelles n’échappe aucune culture, aucune personne aux créations plus autonomisées des divers mondes de l’art, d’antique genèse, tous ces objets croisent de façon la plus radicale, l’heuristique de l’habiter ; ce principe d’appropriation psychique, symbolique, matérielle intense et/ou durable d’un espace, d’un temps, d’une utopie, d’une langue, d’un sens … à rêver et à vivre. 

- DENIOT, Joëlle-Andrée, « Pour une anthropographie des arts au regard de l’oikeiosis : esthétisation des pratiques sociales ».  Projet d’essai épistémologique,

L’art au pluriel

Loin de se cantonner dans une approche restrictive du champ spécialisé des beaux-arts, c’est, d’une part vers une anthropologie ouverte des esthétiques quotidiennes – celles des fêtes, celles des visages, celles des corps – et d’autre part vers la constitution d’une nouvelle épistémologie des œuvres combinant sans exclusive, les diverses clefs interprétatives de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie sur corpus privilégiés des chants, chansons, poésies et littératures que s’oriente nos recherches. Un accent particulier sera porté, du côté de la réception des œuvres et de l’art, sur la population étudiante, à la fois sismographe d’époque et groupe en déséquilibre statutaire.

 -BACZKOWSKI, Antoine ? « Le roman des Ravers (raves parties et biographies juvéniles autour de la musique techno) Enquête européenne par entretiens.

-CAM Pierre, « L’émergence des chargés de programmation musicale dans la sphère publique : Enquête sur des modes de professionnalisation. (Avec l’UFR de musicologie de Besançon)

-COLAS-BUCCO Delphine, « Esthétiques comparées du moi des hommes et des femmes en prison » : Continuation d’enquêtes sur des incarcérations de longue durée.  

-DENIOT, J-A, REAULT Jacky, « De l’attrait des chansons résistant aux world déculturations  : Portraits, genèses esthétiques ». Ouvrage en cours sur corpus francophone, en lien avec International Association for Studies of Popular Musics. Leeds UK

-DENIOT, J-A, Le corps du chanteur, participation à un projet international (Belgique, Québec, France, U K) , direction Barbara Lebrun, University of Manchester)

-HOFFMANN, Geneviève, « Le poète et l’artisan dans le processus de création du monde grec ; Possible ou nécessaire, la place cosmique de l’homme grec entre bêtes et dieux. »

-REAULT Jacky, L’art contemporain entre art fiduciaire et art d'Etat culturel :  suivi des marchés de l’art sur le fil d’un cours de M2 et de deux communication Avril juin 2008                         

Interroger l’art comme reliant esthétique, technique et rite c’est aussi questionner la production et  le métier qui dans tous les registres de la division du travail et des disciplines du savoir, est devenu un véritable topos du changement puisqu’hier fort repère d’identité, il se retrouve aujourd’hui au centre des déstabilisations identitaires tant collectives que subjectives.

-CAM, Pierre « Trajectoires et aléas, la sociologie de l’échec. Etude de biographies étudiantes à l’aune du bildungsroman. (Suivi de cohortes par entretien à partir de l’OVE de Nantes)

-LISSE, Elisabeth, « Habitants, travailleurs sociaux, sociologues, architectes : un cohabiter toujours plus problématique » Enquête et articles en cours sur des banlieues angevines.

-GERIN, Yves, "e travail psychologique et la psychologisation des rapports de travail. Essais et synthèse d’expérience professionnelle en tant que clinicien. "

Les cultures dans la crise du monde

Plus ample que l’enveloppe esthétique des sociétés, que ses formes captatrices d’expression, d’invention des groupes et de leurs moments, des peuples et de leurs hommes, il y a l’enveloppe culturelle de celles-ci. Face aux métamorphoses critiques que traversent de grands ensembles culturels historiquement tissés, les termes d’acculturation, d’enculturation, de déculturation, dans notre expérience de recherche deviennent premiers.

-BITEGUE, Blaise, « Diversité culturelle et patrimonialisation en Guyane française. Processus et dynamique des constructions identitaires » Participation à ouvrage collectif avec l’Université des Antilles et de la Guyane, Sur enquêtes en  Guyane

-CAM, Pierre, Quel rapport à l’art des étudiants, selon l’origine : Bipolarité ou multivariations » Enquête dans le cadre de l’OVE, Nantes.

Au premier rang de nos interrogations : les cultures populaires et l’interculturalité. Le terme de cultures populaires ne renvoie pas au concept d’ambition idéologique et homogénéisante de classe, mais au concept plus descriptif de milieux à paysage composite sur frontières floues. Refoulé par les discours sociologiques fuyant l’hétérogénéité (problématique des champs focalisée autour de Pierre Bourdieu en tête et problématique marxiste et néo-marxiste incluses), effacé des discours politiques délégués au novlang des experts, parlé via le seul angle de la dérision sur les scènes médiatiques, le schème du populaire se heurte d’abord à toute une série d’obstacles a priori de la représentation qui en dissuade l’approche théorique exigeante. Ces obstacles sont pourtant un peu vains puisque ou bien réinventées sous le mode du revival (langues, décors, apprentissages) ou bien souterraines (Michel de Certeau ne voyait-il pas  le populaire comme cette strate la plus silencieuse de la culture attachée à nos gestes les plus quotidiens ?) ou bien résistantes ou bien simplement, radicalement diffuses, les cultures populaires ne cessent de se manifester. Elles se manifestent dans leur altérité (ne sont-elles pas cet étrange étranger de l’intérieur ? Michel de Certeau, encore) et a contrario dans leur capacité à créer des imaginations communes- cette instance décisive du passage à l’état de société selon Castoriadis. Précisons qu’ici le populaire ne se réduit pas à sa plèbe (dans le schéma vertical des stratifications) mais renvoie également à ce qui réunit un populus dans une histoire (selon le schéma horizontal des singularités) et au commun transversal [J-A Deniot, J. Réault, 2005]. Si nous portons notre regard sur cet ensemble culturel c’est qu’en ce terrain se nouent les principaux conflits et contradictions de la crise sociétale contemporaine dont nous cherchons la problématisation transversale. Déréalisation du populaire comme nation, comme unités, sous-unités culturelles, désymbolisation du populaire en ses conduites, pratiques, ritualisations de vie : face à ce monde dépeuplé des discours prescriptifs de l’État, des scènes oligarchiques, que constate-t-on ? Des formes renouvelées d’adaptation conservatoire, des ruses, des contournements, des résistances, des mises en précarité, des basculements. Nous déclinerons ces recherches sur les registres des espaces habités, de l’organisation familiale et du temps de l’enfant, du rapport à l’école, à la nourriture, à la santé, à la fondation des identités sexuées. S’appuyant essentiellement sur des populations sédentaires dans l’espace national, ces études comprennent également les cultures des « gens du voyage ».  

-BITEGUE, Blaise, « Les enjeux de la réorganisation de la  lecture publique en Guyane, au  regard des contradictions de son management partenarial ». Enquête de terrain finalisée sur articles.

BITEGUE, B., MORO, Ahmed, « le marronnage et le concept de diversité culturelle ». Poursuite de travaux conjoints. Enquête de terrain finalisée sur articles.

-BRIAND, Karine, « Les pathologies alimentaires » : enquêtes auprès d’adolescentes de milieux sociaux contrastés. Enquête de terrain finalisée sur articles

-BRIAND, K., -COLAS-BUCCO D., MORO, Ahmed “Corps et identités” - approches méthodologiques comparées. Séminaires et articles

-BRIAND, K., GERIN Y., « Les conduites addictives : points de vue confrontés de la sociologie et de la clinique », synthèse de travaux finalisée sur une journée d’études   

-CAM, P., DENIOT, J-A, REAULT, J., Etudes spectrales des vies croisées d’un couple de dirigeants ouvriers communistes, CGT de niveau (inter) national : « Gestion des conflits », «Novlangs et parlures », « Vies exemplaires » : Synthèses dur fond d'histoire du 2° 20° siècle du corpus de 12 séminaires dont la retranscription s’achève

-LISSE, Elisabeth, « Etre un homme habitant en quartier populaire disqualifié » poursuite  de l’enquête sur terrain angevin, du coté d’une identification masculine mise à mal et dans la valorisation de soi par le travail et dans la réalisation de ses fonctions paternelles.

 -LISSE, E., « Les modes de vie (quotidiens et référents culturels) des « voyageurs », en situation de précarité, en Maine et Loire ». Enquête à partir d’entretiens et d’observations en lien avec des travailleurs sociaux de longue présence.

-LISSE, Elisabeth, PEYRAT, Sébastien, « Entre Seine et Loire, l’espace-temps des cités » organisation de séminaires et de Journées d’études  sur le thème. 

-MORO, Ahmed, Cultures, interculturalité et ethnopsychiatrie – enquêtes comparées Maghreb /France

Toutefois si les métamorphoses des cultures populaires constituent un point nodal de ce monde contemporain en crise, il ne s’agit pas de penser un monde polarisé entre culture populaire et culture savante, mais un monde où se joue une mise en crise réciproque des cultures populaires et lettrées également menacées par le nivellement médiatique et globalisateur et cherchant séparément ou conjointement des modes de résistance. Concernant la place de la culture et des œuvres de l’esprit dans la crise du monde, une réflexivité soutenue sur cet objet au sein des disciplines sociales et humaines, est dans notre horizon de travail. Cette réflexivité en appelle notamment à la façon de repenser une philosophie sociale critique comme utopie concrète.

-DEHIER, Gérard « Habiter un monde - réflexions sociologiques sur l’imaginaire urbain, la subjectivation et l’utopie ». Essais de synthèse à partir d’une enquête en terrain grenoblois.

-DEHIER, Gérard « L’entreprise sociologique : travail sur les idéalités et leurs masques ». Analyse de textes fondateurs. Essai d’épistémologie en cours.

-MORO, Ahmed, « Méthodologie et méthodes en sciences humaines et sociales » Poursuite des travaux à partir d’un corpus empirique et d’un corpus textuel.

-GERIN, Yves, « Les métiers de psychologue : Formation, expertise) ; thérapie et politique : La psychologisation des faits ». Essais de synthèse.

-MUNSTER Arno, "La tension entre l'utopie et l'histoire réelle": Poursuite des travaux engagés sur le long terme, à propos de l’Ecole de Frankfort 

Les socialités intermédiaires : Idéaux du moi entre stylisation et transgression 

S’interroger sur la strate sociétale, c’est questionner la forme historique des socles fondamentaux de l’humanisation. Le monde des humains, celui de l’espèce sans société ni civilisation réduite à ses caractéristiques éthologiques, n’y suffit pas. Celui des affinités effervescentes et éphémères des tribus – même s’il a l’avantage de rompre avec l’idéologie de l’individualisme – ne peut pas non plus se donner comme seule instance cruciale de socialisation. Comment passer des collectifs constitués aux sujets historiques ?

-PEYRAT S., Continuation de l’enquête de longue durée sur les « jeunes du 93 » et leur  socialisation paradoxale par les pairs

C’est le rapport y compris séditieux à la loi, à l’autorité, à la transcendance d’imaginaires communs, aux symboliques fondatrices du sujet, sujet singulier, sujet sexué, sujet critique qui est ici posé. Nos recherches engagées sur la relation entre droit et justice dans les cités, sur l’identité masculine en milieu populaire, puis en milieu carcéral, ainsi que nos recherches sur l’inflation de la psychologisation du social, sur le viol et la violence vont dans cette voie.

-GERIN Y., « La violence sexuelle, préoccupation sociale, historique, anthropologique - de la mythologie à la loi » Essai épistémologique en cours à la croisée de différents champs de savoir et d’une expérience de psychologue clinicien.

Habiter-PIPS  EA 4287 de l’UPJV 2008-2010

Bilan de Axe III, Sociabilités et légitimations. Approches sociologiques à l'attention de l'AERES - Responsable J Réault

Lorsque O. Lazzarotti propose à Jacky Réault, qui avec Joëlle-Andrée Deniot, sociologues nantais, a intégré l’équipe amiénoise dès la demande d’habilitation (2007), la direction de l’axe III, c'est sur les principes d’une transversalité interdisciplinaire axée sur la sociologie, et d’une structure en réseau spatial avec les moyens liés.  L’axe est d’entrée amputé par le décès de la fondatrice Dominique Cochart (suivi d’un second en juillet) puis par la retraite-retrait de l’unique professeur amiénois Marie-Caroline Vanbremeersche que JR avait sollicité pour figurer comme coresponsable de l’axe. Sur Amiens restent seuls engagés Geneviève Hoffmann Professeur des Universités, du Centre Louis Gernet, donc à titre d’associée, et Ahmed Moro, docteur en sociologie et chercheur actif, ingénieur de recherche[1].

I-              De l’année de reconstruction, 2008 menée par J Réault du sein du Conseil d’équipe et à partir de l’unité logistique nantaise en étroite collaboration avec J Deniot[2]. On retient,

1°) Le seuil de 10 chercheurs (1 PRU, J-A Deniot, 2 MCF, Pierre Cam, J. Réault, 1 Certifié Université d’Angers, Gerard Dehier, 4 docteurs en sociologie Karine Briand, Anne Sandrine Castelot, Delphine  Colas-Bucco, Elisabeth Lisse, 2 doctorants, Antoine Baczkowski, Jérome Claudien) atteint après le recrutement de 8 chercheurs nantais et angevins constitue l’ Unité de Nantes, aux initiatives propres, adossée à la dynamique du Lestamp-Association, héritière de deux laboratoires (CNRS, Université).

2°) -La Journée d’étude d’HP Axe 3 à Nantes, 10 avril 2008, Etats d’Art,  en coopération avec le Lestamp et le Master culture de l’Université de Nantes, en présence d’O. Lazzarotti, sera la première activité publique du labo, le directeur de l’UFR nantaise, Y Tertrais étant excusé. 5 conférences programmées autour du philosophe de l’art Christian Ruby, et de J. Réault organisateur avec J-A Deniot profilent le thème des rapports Arts/Sociétés/ Etat, à l’épreuve de l’art contemporain.

3°)-  Une distribution équilibrée avec les chercheurs polarisés par Amiens (8) , s’instaure avec l’adhésion d’ Arno Munster M de C. en philosophie, Yves Gérin, docteur en psychologie, clinicien, Sébastien Peyrat docteur en sciences de l’éducation orientées sociologie, Blaise Bitégué après soutenance de sa thèse en sociologie avec MC Vanbremeersche, J Deniot, A Moro. Alain Maillard (et Stephen Bouquin avant d’être nommé PRU à Evry) MDC en sociologie à Amiens adhèrent après la journée du 5 décembre (infra)

4°) La redéfinition et redistribution des sous-ensembles thématiques

 Partant des structures habilitées, J R et J-A. D actualisent les thématiques de l’axe respectant les structures initiales pour prendre acte des disparitions et des nouveaux arrivants (site UPJV et www.sociologie-cultures.com. Aux trois ensembles préexistants s’ajoute un dynamique pôle épistémologique.

A – « Cultures territorialisées et mises en espace », conjugue l’helléniste des images dans l’espace public G. Hoffmann et l’ethnologie du droit au regard de la justice des banlieues. S. Peyrat (Paris), l’ethno-sociologue des mobilisations privées de résidence en cités populaires E. Lisse (Angers)

B- « Formes artistiques, publics et épistémologie des œuvres », fait coopérer J-A. Deniot (pour une anthropo-sémiologie de l’art), ses doctorants, J. Claudien (Le J. Verne des politiques culturelles Nantes/ Amiens, A Baczkowski (roman de « raveurs »), et J Réault (marchés et statuts de l’art contemporain)

C- Le thème « Cultures populaires » proposé par D. Cochard à l’ensemble nantais, s’est dilaté en Pratiques et cultures populaires, ouvertes aux formes de vie de travail d’emploi, de syndicalisme, de rapports aux institutions et à l’identification, travaillées par les sociologues ethnologues historien et juristes nantais : K.  Briand (l’alimentation), P. Cam M de C (emplois métiers, rapport au droit), J-A Deniot (la chanson populaire, E Piaf, l’icône, la scène, la voix), E. Lisse (la sociabilité de cité), A.-S. Castelot (les petits boulots), D. Colas-Bucco (les femmes détenues), J. Réault (le vote populaire, l’éros démocratique). Ils croisent d’Amiens, S. Bouquin (nommé PRU à Evry), A. Maillard, C.  Baticle (Axe 2)

D- L’innovation est de soumettre le tout au regard d'une philosophie critique de la culture Le nouveau recrutement permet un regard épistémologique transversal de la tension –utopique ou pratique- entre procès du monde et blocage de ses transformations » (A.  Munster, sur l’Ecole de Francfort et Marcuse) voire de ses représentations, plus généralement d’un habiter le monde contradictoire par la pensée. Y convergent l’épistémologie critique de la psychologie et de son enseignement, d’Y. Gérin, la sociologie ethnopsychiatrique de l’interculturalité et l’invention méthodologique d’A. Moro, le paradoxe du livre dans la selve guyanaise de B Bitégué, l’histoire critique des fondateurs de la sociologie de G. Dehier. Avec la formation initiale de J-A Deniot, l’épistémologie serait-elle axe de l’axe ?  

L’intégration de ce patchwork en un tissu cohérent et solidaire, toujours perfectible est passée par un dense programme d’activités collectives, toujours généralistes sauf deux des journées d’étude.

II-            L’organisation de manifestations scientifiques finalisées sur l’édition

A - Participation de 8 membres de l’axe (J. Deniot, Y. Gérin, S Peyrat J Réault et 4 communicants - K. Briand, D. Colas-Bucco, E. Lisse, A.-S. Castelot, en voie d’édition à l’Harmattan, au 1° Colloque du Laboratoire L’identité entre ineffable et effroyable des 15 et 16  octobre 2008 à Amiens

B - L’organisation de plusieurs réunions d’axe pour discuter à Amiens ou Paris, d’adhésions, orientations, structures et programmes visant à tisser ensemble Nantais, angevins, parisien, amiénois, culmine dans la  journée d’étude et d’interconnaissance d’axe pour un amalgame plus intime sur le mode d’une communication ego-scientifique inédite à visée épistémologique : Bilan réflexif et critique  d’itinéraires de recherche en sciences sociales le vendredi 5 Décembre 2008 au Campus d’ Amiens, réunit autour de 14 engagés.[3] 9 communications sur 13 sont éditées en ebook, www.sociologie-cultures.com, Une édition papier est profilée à réception d’un texte d’O Lazzarotti.

C- Co-Organisation - de 2008 à 2010 -d’une troisième journée d’étude plus thématique mais toujours inter voire transdisciplinaire, dans l’esprit qui s’avère celui du second quadriennat, focalisée sur le socle culturel vernien unissant Nantes et Amiens, - d’un colloque annuel (3 au succès crescendo) à Nantes, l’ex Eté du Lestamp fait Eté du Lestamp-Habiter-Pips, L’ensemble est destiné à édition papier (infra)

C-1° Eté du Lestamp et d’Habiter-Pips, Chemins de traverse (frontières et interférences de disciplines) 1° Eté du Lestamp-Habiter-Pips du 26 au 28 juin 2008 à Nantes Amphithéâtre J. Vallès,)-  a réuni 13 communicants, Nantes, Angers, Toulouse, Saint-Nazaire, dont dix membres d’HP. Première communication du doctorant A. Baczkowski (édition prévue en 2011 Cahiers du Lestamp-Habiter-Pips)

C-2° Eté du Lestamp-Habiter-Pips : Eros et société, Vouloir vivre vouloir jouir vouloir vivre vouloir tuer, Nantes 25,26 27 juin 2009 (Edition prévue en septembre 2010) Cahiers du Lestamp-Habiter-Pips, Nantes Amphi. J. Vallès. 18 communications d’Amiens (A Munster) Paris (Peyrat) et Nantes, avec les chercheurs de 5 autres laboratoires français et belge, Louvain)

C 3° Eté du Lestamp-Habiter-Pips : L’odyssée du sujet dans les sciences sociales, Confrontations, évitements, ruses sociologiques, Nantes 1-3 juillet 2010 EditionJuin 2011 Cahiers du Lestamp-H-PIPS  ou autre éditeur), Nantes Amphi J. Vallès.19 conférences, (G. Dehier, J-A Deniot, Y Gérin, S Peyrat, J Réault, HP)  et un vaste échantillon national et international (13 laboratoires de sciences sociales, Bruxelles (C. Javeau), Paris (J-P Warnier), Besançon, Lyon, EHESS Paris et CNRS (M-P Julien)…

C-4, Le colloque organisé par B. Bitégué, sur Le marronnage (septembre 2010) en Guyane, est réalisé avec l’appui de toute l’équipe d’HP et l’UPJV.  Il ne figure ici que pour mémoire, avec nos vœux.

D- 3° Journée d’étude Habiter-Pips avec l’école de Design de Nantes et le Lestamp. Nantes 5 décembre 2009 Autour de Jules Verne Sciences sociales et sciences fictions. Catastrophe et fantastique technique. Autour de J-A, Deniot, D Morin-Ulmann, J. Réault, 6 conférenciers 5 Laboratoires. O. Lazzarotti empêché a manifesté son appui Edition. Cahiers de Psychologie Politique.

III-           La diffusion et l’édition

1°) -Création d’une Collection nouvelle émanant de la coopération du Lestamp-Edition et de l’EA Habiter-Pips (qui a financé l’impression), Les cahiers du Lestamp-Habiter Pips, non exclusifs d’autres éditeurs.

- Entièrement dédié aux Jeunes docteurs et doctorants, le premier N° réédite en l’honneur du colloque d’H-P, L’identité…, un Cahier épuisé, J. Deniot, J. Réault (Dir.) avec AS Castelot et M Giannesini, Des identités aux cultures qui fut diffusé (et reste disponible) lors du colloque d’octobre 2008 à Amiens.

-Le 2° numéro (même direction avec la collaboration de Léonard Delmaire) a été édité en mai 2010, il s’inscrit directement dans l’axe programmé d’HP, sous l’intitulé Espaces, temps et territoires, avec désormais des articles de P. Cam, G Dehier, J Deniot, J Réault

- Le 3° Eros et société, reste fidèle à la formule de livres collectifs thématiques issus des colloques Lestamp-Habiter-Pips (sélection, intervention d’un Comité de lecture. Nantes. 10 septembre 2010.  

2°) On retiendra enfin en termes de valorisation et diffusion de la recherche[4]

A- A l’interférence de l’action propre de l’unité de Nantes d’HP et du Lestamp une place aux activités amiéno-nantaises d’HP, a été réservée dans le news www.sociologie-cultures.com -Une visibilité centrale dans la page portail (index), un fichier (illimité) pour inscrire les structures programmes et activités de l’axe III d’Habiter-Pips y compris l’unité nantaise et l’e-book suivant…      

B- Un e-book édite (jusqu’à ce jour 9 communications) la journée amiénoise Bilan réflexif d’itinéraires de recherche en sciences sociales,

C- Interventions notamment d’A. Munster, J-A Deniot et J. Réault sur des radios ou télévisions locales (France Bleu Loire Océan, Télé Pays de Loire) ou nationale (France Culture, Europe N° 1)

3° Echanges internationaux

Outre, pour mémoire, le terrain écossais de S Bouquin dans son bref passage à HP, la participation de chercheurs de Louvain et Bruxelles aux colloques, l’invitation à l'Université de Manchester les 4 et 5 septembre 2008 de J. Deniot et de J. Réault  après leur participation au colloque de IASPM à Louvain de Fév. 2007, participent de l’activité internationale de l’axe développée dans les fiches individuelles.

Au vu et au su d’une intégration réussie, l’esprit déjà interdisciplinaire, nomade et enraciné, et d’autant plus réflexif, de l’axe III a vocation à perdurer et se développer sous le programme approfondi et élargi, Arts Cultures et Sociétés (J-A Deniot) 14 membres de A 3 sur 15 effectivement inscrits en 2010, y sont engagés.

NB  Le projet quadriennal a été enregistré en Copyright.

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Publication 30 mai 2010

Joëlle Deniot, Jacky Réault (Dir.) avec Léonard Delmaire,

 Espaces, Temps et Territoires.

Cahier du Lestamp Habiter-PIPS N° 2. Lestamp Edition. 30 mai 2010.

L’été du

LESTAMP

Cahier n°2 Lestamp – Habiter-PIPS

Espaces, temps et territoires

Avril 2010

Textes réunis à l’initiative de

Joëlle Deniot

Jacky Réault

avec

Léonard Delmaire

L’Eté du Lestamp, une expérience nouvelle voulant porter au débat intellectuel des travaux de jeunes chercheurs en sciences sociales principalement sociologues, jeunes d’âge ou jeunes entrant dans le métier et de ce fait, rarement réunis sur le devant de la scène et plus largement toute nouvelle recherche à l’épreuve d’un premier public. Joëlle Deniot, présidente du Lestamp-Asso (Laboratoire d’Etudes Sociologiques des Transformations et Acculturations des Milieux Populaires) et Jacky Réault désormais responsable de l’axe III d’Habiter-Processus Identitaires Processus Sociaux- EA 4287 de l’Université de Picardie Jules Verne- prirent cette initiative.

Trans-universitaire, elle rassemble docteurs et doctorants formés à l’Université de Nantes, sur le thème transversal, cette année là, des Espaces Temps et Territoires, avec la participation du Las-Ladec de l’Université de Rennes II, et le soutien de Dominique Cochard-Coste fondant à Amiens, Habiter-PIPS. Ce qui fut un colloque délibérément immergé dans l’espace public nantais, est ici publié grâce au soutien d’HP, cette équipe d’accueil désormais constituée que dirige Olivier Lazzarotti à l’Université d’Amiens, l’autre patrie de Jules Verne. La plupart des chercheurs de cette entreprise en constituent l’unité de Nantes.

 Ce tissu de lieux et de réseau est constitutif de leur forme de vie de recherche.

Dans ce Cahier N° 2 On voudrait considérer à toutes échelles de description, de condensation des expériences personnelles et sociales, d’un monde déstructuré et structuré par la mondialisation, l’heuristique d’un « retour du réel » qui s’éprouverait dans un nouveau lien contradictoire des espaces et des temps.

D’une part, personne n’échappe à l’immersion centrale ou périphérique, volontaire ou imposée dans une mondialité de branchements, à fortes surdéterminations, technologique de media et de communications, géopolitique, économique dans l’aporie réelle du libre échange contraint. D’autre part, on constate le resurgissement d’acteurs individuels ou collectifs retrouvant le lien des mémoires et des sols, des conjonctures et des structures.

Loin d’être antinomiques, territoires et réseaux sont deux modalités irréductibles d’une réappropriation du monde. Michel de Certeau avait dès la fin des années 70, trouvé la formule qui nous semble le mieux résumer une nouvelle donne à la fois épistémologique et anthropologique qui, à l’échelle des personnes, pourrait s’enrober du vocable de liberté :

Le propre est une victoire du lieu sur le temps.

Habiter quels lieux pour apprivoiser quels temps profile quels êtres sociaux ?

Espace, Temps et Territoires

A Paraître à Lestamp-Editions, Nantes, le 15 mai 2010

Prix de vente final                                                  17 euro

Prix de souscription (à l’adresse de Lestamp-Association)

                                                                               12 euros

Nom :

Prénom

Adresse

Mail ou téléphone:

 Commande et chèque (seule modalité) à adresser à Joëlle Deniot 25 Boulevard Van Iseghem 44000 Nantes

AMIENS- NANTES

A l'initiative  de David Morin-Ulmann, de l’école design de Nantes (EDNA), du Lestamp, de l’Unité nantaise de Habiter PIPS EA 4287 Université de Picardie J. Verne, Amiens-Jacky Réault, du Master EPIC Nantes-Joëlle Deniot,

            Une journée d'étude et de débats à Nantes

 Autour de Jules Verne, Science-Fiction et Sciences de l'Homme et de la Société : Fantastique technique, modèle et catastrophe

Le vendredi 23 octobre de 9h30 à 17h30,  Faculté  de Lettres -Censive Amphi 2 (voire Salle de conférence l’après-midi)

Avec, par ordre alphabétique :

-Raphaël BESSIS, Psychologue clinicien (Aide Sociale à l'Enfance, Seine-et-Marne) ;

Du deuil de l'humanisme métaphysique à l'émergence d'une écologie des vivants, compris comme des écosystèmes à fantômes.

-Jérôme CLAUDIEN, doctorant en sociologie de la littérature (Nantes/Amiens) ; Ce Jules Verne que vous avez inventé.

- Dominique DOUCET, Philosophe (Maitre de conférence, Nantes) ; Petite philosophie de la catastrophe dans quelques récits de S-F.

 -Barbara MICHEL, Sociologue (Professeur, Grenoble) ; Penser l'anthropophagie grâce à la science-fiction

 -David MORIN ULMANN, Sociophilosophe (Consultant, Nantes) ; Le drame de la solution, Notule à la première définition française et  littéraire de la « science-fiction »

 -Véronique NAHOUM-GRAPPE, Anthropologue (Professeur EHESS/Centre Edgar Morin, Paris) Sous réserve. Vous avez dit Mangas  'conférence annulée pour grave empêchement.

Le colloque sera publié dans une revue scientifique transdisciplinaire.

www.sociologie-cultures.com

Préédition sur le site www.sociologie-cultures.com  de Antoine Baczkowki Paris-Toulouse, Joëlle-Andrée Deniot Nantes, Pierre Cam Nantes, Gérard Déhier Angers, David Morin-Ullman Nantes, Sébastien Peyrat Paris -Yves Gérin Amiens, (à suivre, E Lissse Angers, J Réault Nantes, Chr. Baticle Amiens)

La Journée plénière d'étude et de programmation de l'axe III, Sociabilités et légitimations. Approches sociologiques

Bilan réflexif et critique de 14 itinéraires de recherches
qui s'est déroulée le vendredi 5 Décembre 2008 de 10 heures 50  à 17 heures 30 Salle  C 206 Campus Chemin du Thil,  Amiens, ouverte aux membres du labo ou aux candidats sur invitation autour de 14 communications, est en cours d'édition sur le site www.sociologie-cultures.com, (février 2009), prélude à une éventuelle édition-papier.

Eros et société (s)

Vouloir vivre, vouloir jouir, vouloir mourir, vouloir tuer 

a réuni 17 participants de Louvain Paris Amiens Angers Toulouse Nantes

Les textes sont attendus pour préparation d'édition à partir du 10 septembre 2009

Eros sauvage, Eros sublimé : son mythe, son schème, son tragique sont inscrits au cœur des cultures, de leurs réflexivités artistiques et scientifiques. De Platon à Freud, pour ne prendre que ces deux grandes références, Eros, symbole et/ou concept, interroge le désir, l’élan dynamique qui tout à la fois maintient l’être, le sujet dans son unité et le projette dans le rapport à l’Autre ainsi que dans la connaissance intuitive du monde à contempler, transformer ou détruire. Car Eros ambivalent est aussi dévoration ; il est manque, faille, débordement au-delà du bien et du mal dont les pulsations biographiques définissent contours et styles de la personne, dont les pulsations historiques définissent contours et styles des sociétés. On le nomme pulsion, force, volonté de vie – et ce n’est jamais tout à fait la même chose – car d’univers philosophiques pluriels en univers psychanalytiques, on a, dans chaque cas, changé d’épistémologie.

Pris désormais entre terreur sacrée de la violence primitive (?), (meurtres en série dans les faits divers, éventuellement héroïsés par l’industrie cinématographique) et l’avènement de nouveaux dispositifs (tant techniques que moraux) de frein de la dépense vitale, qu’en est-il des multiples facettes du rapport toujours à réinventer entre Éros et humanisation et culture dans les différentes strates d’une société (de certaines sociétés ?), en rupture d’équilibre voire franchement en déperdition d’être.

il importe de se souvenir qu’Éros dans notre culture, est d’abord en deçà des dieux, une des forces primordiales avec Chaos, celle de l’énergie du désir unitaire de vie qui relie en se complexifiant. Il présuppose la sexuation, centre des symbolisations comme système d’appropriation et comme système de défense. Ne désigne t-il pas ainsi dans toute expérience humaine, la présence irréductible du sacré (rite, mythe, interdit) affrontant la violence latente quel qu’en soit le point de vue :

-Celle du vouloir-vivre individuel et collectif que manifeste ce noyau dur opaque de démos expulsé par la sociologie, lla démographie : fécondité,  migrations, modalités de la mort y compris volontaire, formes inédites de vie,

-Celle de la force de travail largo sensu (Meillassoux) active dans les mobilisations du développement économique, croissances, entreprises, état stationnaire ou régressif de l’écologie lourde,

-Celle des floraisons ou contractions des formes de l’art et de la culture mais aussi de la morale et de l’intelligence avec aussi ses phases de débandade de la raison

-A contrario celle de la raison cuite des bureaucratismes et des disciplines scientifiques instituées encloses.

Autant de phénomènes sociaux qui s’inscrivent dans de vastes cycles quasi organiques (Lallo, Splenger, Sorokin, G. Durand, Braudel).

Si l’intelligence humaine, la beauté, la croissance ne sont pas dissociables du tardif Éros personnalisé ne faut-il pas revenir à son fondamentalisme primitif pour une humanité qui produit les conditions de sa destruction catastrophique (Jean-Pierre Dupuy) en satisfaisant ses désirs et une planète où tous les mâles vivants perdent même leurs spermatozoïdes et où des secteurs de la technoscience tendent à séparer la génération du corps des femmes ?

Autant d’interrogations sur les sociétés contemporaines pour la connaissance desquelles aucune science humaine et sociale, mais aussi aucune forme de pensée transmise ne serait de trop, sachant que toutes les pensées monopolisant les scènes, les institutions, celles qui invoquent la Science, la Raison et l’Unicité mondialisée pourraient se résumer dans la dénégation du négatif (Annie Le Brun) et la terreur à l’égard de l’Éros véritablement créatif.

Dans ces journées, avons décliné ces questions à travers six grands axes dont nous avons laissé à dessein la formulation très ouverte :

Cette liste thématique de l’appel à contribution  est devenue un programme qui sera de nouveau disponible en septembre 2009 sur le chapitre Manifestations du Lestamp

Joëlle Deniot et Jacky Réault  joelle.deniot@wanadoo.fr   jacky.reault@wanadoo.fr

[1] Herbert   Marcuse, Eros et civilisation, Contribution à Freud, Minuit, 1963
[2] Violette Morin, in Communications, 1965, n° 6
[3] Ce qu’au seuil des années 90, de nombreux observateurs (sociologues et autres) vont au contraire mettre en valeur ; sur ce terrain, l’œuvre de Michel Maffesoli donne la note. De nombreux travaux notamment en sociologie de la musique insistant sur la socialité des raves (Lionel Pourtau) sur l’économie musicale de la rage (Jean- Marie Seca), vont selon leur problématique spécifique dans ce sens.
 

Eté du Lestamp-Habiter-Pips Nantes 25, 26, 27 juin 2009

Eros et société : Vouloir vivre Vouloir jouir Vouloir mourir Vouloir tuer anthropologie démographie sociologie histoire philosophie

Voir supra l'appel à communiquer.

Activités de 2008

Etats d'Arts Lestamp-Association, Habiter-PIPS,  UFR de sociologie Université de Nantes,  10 avril 2008, autour de la conférence de Christian Ruby et en présence d'Olivier Lazzarotti directeur d'Habiter-Pips.

L'été du Lestamp avec Habiter-PIPS 19, 20, 21 juin 2008, Nantes La Médiathèque : Chemins de traverse. Edition Juin 2009

L'identité entre l'ineffable et l'effroyable, Colloque des 15 et 16 octobre 2008 organisé par Habiter-Pips. Université de Picardie. Maison de la culture d'Amiens, avec quatre communications écrites, Karine Briand et Delphine Colas-Bucco, et deux présentées d'Elisabeth Lisse et Anne-Sandrine Castelot, de l'Unité de Nantes, et participation de la présidente et du vice-président du Lestamp-Association

EDITION

-Bilan réflexif des itinéraires de recherche  Edition 2009*
Antoine Baczkowki, Joëlle-Andrée Deniot, Pierre Cam, Gérard Déhier, Yves ---Gérin, Elisabeth Lisse, David Morin-Ullman, Sébastien Peyrat-Préédition sur le site www.sociologie-cultures.com (à suivre, C. Baticle, J Réault)
-Des identités aux cultures. Cahier N° 1 du Lestamp-Habiter-PIPS, publié à l'occasion du colloque d'Amiens, L'identité entre ineffable et effroyable. Octobre 2008 (in fine)

La recherche s'affiche.

Habiter-Processus Identitaires Processus sociaux Présentation synthétique pour les sites universitaires, par Olivier Lazzarotti, directeur.

L'axe III Sociabilités et légitimations. Approches sociologiques (Thèmes et chercheurs). Présentation synthétique des appellations habilitées et des nouvelles recherches par Jacky Réault, co-responsable de l'axe (avec Marie- Caroline Vanbremeersche) et Joëlle Deniot (Unité de Nantes présidente du Lestamp-Association)

Joëlle Deniot Jacky Réault,

Des identités aux cultures

Cahier N°1 Lestamp-Habiter-PIPS, avec Anne-Sandrine Castelot et Monique Giannesini. Publié à l'occasion du Colloque Habiter-PIPS L'identité entre l'ineffable et l'effroyable Amiens 15 16 Octobre 2008 - Editions Lestamp. Nantes Octobre 2008- ISBN. 15 euros. par les adresses de ce site.

Université de Picardie Jules Verne

ÉQUIPE D’ACCUEIL 4287
Habiter-Processus Identitaires Processus sociaux Présentation synthétique pour les sites universitaires, par Olivier Lazzarotti, directeur.

Le Monde contemporain ne se caractérise pas seulement par ses transformations, mais aussi par les bouleversements des modalités de sa construction. C’est en cela qu’il traverse l’un de ses « moments critiques » au cours duquel l’avenir n’a jamais été, tout à la fois, aussi incertain et ouvert.

Du coup, cette dynamique interroge pleinement les rapports au temps, -notamment mais pas seulement via la mémoire et le patrimoine-, à l’espace, -à travers le rapport des lieux au Monde-, et aux autres, dans la tension, par exemple, du singulier et du collectif.

Voilà autant de changements qui invitent, en outre, à une réévaluation des relations entre les sciences elles-mêmes autant qu’à l’institution d’un de leurs lieux communs.

Ainsi, le traitement des problèmes sociaux contemporains cernés sous cet angle, passe par un croisement d’approches pluridisciplinaires : l’anthropologie, l’ethnologie, la géographie, l’histoire, la philosophie, la sociologie et les sciences de l’éducation.

A côté des enquêtes sur le vif et des sources textuelles, une attention particulière est portée à l’iconologie dans la saisie et la restitution des phénomènes.

L’équipe se décline en 4 axes :

Unité et diversité de l’Homme : approches anthropologiques

Espaces, images, patrimoines : approches géographiques

Sociabilités et légitimations : approches sociologiques ;

L'axe III Sociabilités et légitimations. Approches sociologiques
 (Thèmes et chercheurs). Présentation synthétique des appellations habilitées et des nouvelles recherches par Jacky Réault, co-responsable de l'axe avec Joëlle Deniot (Unité de Nantes présidente du Lestamp-Association)  jacky.reault@wanadoo.fr. joelle.deniot@wanadoo.fr

Cet axe a pour objet d’examiner et d’analyser dans leurs espaces-temps, les liens multiples et complexes entre pratiques culturelles rapports sociaux et sociétés selon trois mobilisations de recherche du sein des sciences sociales et une réflexivité transversale d’ordre philosophique.

 

Liens d’une mise en scène directe que l’on trouve dans l’iconographie ou dans l’espace habité ; les lieux habités, leurs destinations leurs usages expriment au delà d’une organisation sociale, une historicité, et en tant que tels deviennent des lectures possibles des tendances comme des tensions au sein de rapports sociaux. L’ensemble appliqué à l’antiquité grecque comme aux banlieues de la mondialisation, se résumant comme cultures territorialisées et mises en espace

Liens dynamique des œuvres artistiques et de leurs acteurs (producteurs, performers, éditeurs et publics) à des mythes traversant l’existence collective, ainsi qu’à l’Eros intime des personnes et des groupes. Les travaux centrés sur les pratiques musicales, filmiques et littéraires s’attachent ainsi à formuler des axes inédits dans l’approche socio - anthropologique des œuvres et de leur réception.  L’accent  méthodologique, théorique sera mis et sur l’avènement de la singularité dans les oeuvres et sur les formes d’attachement/investissement biographiques ( de soi à soi, de soi à l’autre, de soi aux autres) dont elles sont les médias

Liens organiques entre modes de vie, travail et culture, productions-expressions esthétiques dans une sociologie du populaire transversal à la société et irréductible à la seule plèbe en privilégiant une ethnographie qui permette de saisir des peuples et des pratiques dans leur positivité et non dans leurs manques ou leurs écarts. Les pratiques culturelles populaires se déclineront entre le commun, le national, le social (des rapports sociaux).

Oser penser unitairement (philosophiquement) la tension entre procès du monde (sociétés, cultures) et tentatives de sa transformation morale et politique, au risque de l’utopie même, vers -un statut philosophique / sociologique de la praxis, -une critique de l’identité par le non identique.

Thèmes étudiés (liste indicative et ouverte)

Cultures territorialisées et mises en espace

Des règles du vivre ensemble sous les normes des banlieues séparées.

Quelle nouvelle lecture du politique au travers de l’iconographie et des monuments antiques investis par les rituels ?

Formes artistiques, publics et épistémologie des oeuvres

Méthodologie d’approche de la performance scénique (musique)

Sociologie, anthropologie et sémiologie de l’image

Socio- histoire de la littérature fantastique

Art, marché, Etat :  le cas de l’Art contemporain

Pratiques culturelles populaire

Des pratiques, - populaires et autres-, de la chanson, et de leur transmission (dans un contexte musical mondialisé ?)

Des pratiques populaires de mobilisations familiales domestiques travailleuses et militantes des 30 glorieuses aux années 2000

Quels rapports populaires à l’Etat, au vote, au droit, entre recul et/ou retour des nations ?

Des formes de stylisation de la vie, entre la fête et le quotidien

Au regard d’une philosophie critique de la culture

(Ecole de Francfort, Sartre de la maturité), quel statut de la praxis face au profit au consumérisme à la surproduction, l’aveuglement (verblendung), la réification ?